SAVORGNAN franc-maçon (2)

Publié le par GOCB

Savorgnan, Homme de Paix   

Source : Site Y fo lire  

Officier de marine français, né en Italie, Pierre Savorgnan de Brazza (1852 - l905) explore l'Afrique centrale à partir du Gabon, remonte l'Ogooué et atteint le Congo. Il transforme Ntamo, sur le STANLEY Pool, en une ville moderne devenue Brazzaville.  

Brazza a pour règle de ne jamais faire usage de ses armes. Tombant un jour sur des anthropophages en plein festin, il préfère s'éloigner en disant à ses compagnons : « Prenons garde qu'ils ne nous ajoutent au menu ! » Le Makoko, c'est-à-dire le « puissant roi » des Téké, a invité Brazza à venir le voir. Quand le jeune officier se présente devant lui, il lui déclare : « Je ne veux que la paix. » « C'est elle que la France t'apporte par ma voix », lui répond Brazza. Les 2 hommes sympathisent et quand, 23 jours plus tard, Brazza quitte le Makoko, il emporte le premier traité d'amitié signé entre une puissance européenne et un roi africain.  

Ce dernier offre, en outre, au représentant de la France, un pot rempli de terre : « Porte-le à ton chef, afin qu'il sache que notre terre est désormais commune. »   

Savorgnan Franc-maçon, selon Joseph Badila (Extraits de l'interview de jeune afrique l’intelligent - 2004)  

« Un autre franc-maçon se distingue parmi les explorateurs : Savorgnan de Brazza, un Français d’origine italienne. Après la mise en place des colonies, des administrateurs vont créer les premières loges en Afrique. À Brazzaville, par exemple, dès la création de cette ville capitale de l’Afrique Equatoriale Française en 1912, des maçons se succéderont au Palais du gouvernorat général parmi les plus célèbres, Félix Eboué qui contribua à l’effort de guerre après l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle et qui prépara la Conférence de Brazzaville en 1944, sans oublier Victor Augagneur. C’est grâce à ce dernier que fut retenu le projet pharaonique du chemin de fer Congo Océan initié quelques années auparavant par Savorgnan de Brazza.  

Les indigènes sont-ils francs-maçons à ce moment-là ?

Non, les temples sont fermés aux indigènes jusqu’à la faveur des indépendances.

Est-ce pour contrôler le pouvoir politique après les indépendances qu’on accepte enfin les Africains dans la franc-maçonnerie ?

Non, il y a ceux qui font allusion au Sénégalais Biaise Diagne même si celui-ci a été initié bien avant les indépendances. Ce dernier n’a pas reçu la lumière dans une loge en Afrique. Il a reçu la lumière dans les îles françaises alors qu’il était dans le Service des douanes. La franc-maçonnerie n’est pas un organe d’influence en Afrique.

Comment se constituent les loges en Afrique ?

Quelques Africains sont reçus dans les loges après les indépendances. Ces loges sont affiliées aux obédiences françaises. C’est quelques années plus tard que les Africains forgent leur destin maçonnique en créant des loges d’abord, des obédiences maçonniques ensuite.

... Franchement, qu’est-ce que la franc-maçonnerie peut apporter à l’Afrique ?

La première chose à bien marteler dans la tradition maçonnique, c’est l’homme-temple accompli dont la structure reflète le temple de l’humanité auquel il apportera toute sa contribution pour son élévation. Pour ce faire, la loge maçonnique devient le lieu de veille, veille philosophique, veille spirituelle, veille morale, veille sociale, veille technologique, veille politique en tant que organisation à la gestion de la cité.

… Partageant une totale communion d’esprit et fort de leurs connaissances, le maçon n’hésite pas à considérer qu’il représente l’élite, en tout temps et en tout lieu, un élitisme défendant les valeurs d’humanisme, du respect de l’autre de l’égalité de tous. Si la franc-maçonnerie est élitiste, c’est que sa valeur réside entre autres, dans la capacité et la complexité de la recherche permanente qui propose de construire l’équilibre le plus rigoureux entre les grandes qualités, la probité et l’humilité. C’est là, à mon humble avis, tout l’enjeu de la franc-maçonnerie en Afrique en ce début de 21° siècle.

… Et justement, l’émancipation du maçon qui lui permettra de devenir l’architecte d’une humanité meilleure, réside dans l’interprétation des synthèses qu’il sera emmené à extraire de la littérature maçonnique, des colloques ou rencontres maçonniques, et des échanges avec ses frères et soeurs.

… De ce fait même, ce que la franc-maçonnerie peut apporter à l’Afrique, c’est déjà d’emmener le maçon femme ou homme, à se dissocier des ennemis de la Nation. Le respect et l’attachement des valeurs démocratiques sont à ce prix, et de toutes les manières, tout ce qui est transmis selon les traditions maçonniques prédispose à cela.

 

L’idéal des pères fondateurs de la franc-maçonnerie existe-t-il encore ? On ne compte plus une seule obédience qui échappe à l’affairisme. Des délinquants en col blanc, des trafiquants de drogue des proxénètes, des détournements de fonds publics, etc. se comptent massivement dans la franc-maçonnerie. Craint-on une implosion de la franc-maçonnerie en les mettant dehors où ils peuvent devenir encore plus nuisibles ?

Toutes ces élucubrations, ne reposent que sur les propos non fondés. La critique est facile, assumer la délation est malavisé. Les loups aboient, mais la caravane de la confiance et de l’espoir, poursuivra son chemin, avec honneur et dignité.

Le maçon oeuvre pour la pérennisation de l’idéal des pères fondateurs de la maçonnerie. Et les maçons qui croient encore à cet idéal sont plus nombreux qu’on ne le pense. Evidemment, comme dans toutes les sociétés humaines on ne remarque que les brebis galeuses. Mais comme on dit souvent, la maçonnerie est aussi le reflet de la société. La maçonnerie n’est pas à l’abri des influences extérieures dans des pays désorganisés, en proie aux guerres, à l’intolérance politique, à la pauvreté, à la corruption, à l’ethnicité, surtout en Afrique. Mais à qui la faute ? 

Savorgnan et l’Education selon Suzanne Lafage et Karine Boucher

Les premières structures éducatives sont d’abord religieuses (souvent en langues locales) mais bientôt la création d’écoles publiques répond à une nécessité née de l’administration elle-même : former sur place des agents subalternes qu’il serait trop coûteux de faire venir de métropole.

Les déclarations officielles de cette période sont d’ailleurs très claires : « Le but de l’enseignement en A.E.F. [...] est de former des collaborateurs indigènes dont nous avons besoin dans l’œuvre administrative et dans l’œuvre de colonisation, dont la direction seule incombe aux Européens » (Antonetti, 1928 : 96-105). Les instituteurs, venus de France, n’exercent leurs fonctions que dans les écoles urbaines et régionales, assistés d’instituteurs indigènes issus de l’Ecole Normale. Les structures de l’école publique sont mises en place en 1883, conformément à l’arrêté du 24 novembre (NDR : arrêté de Savorgnan de Brazza)  repris par la circulaire du 8 mai 1925 réorganisant l’enseignement en A.E.F. La Conférence de Brazzaville, en février 1944, stipule : tout enfant entrant dans une école d’A.O.F., d’A.E.F., du Togo ou du Cameroun, en quelque lieu et à quelque niveau que ce fût, [est] censé n’y entendre et n’y employer aucune autre langue que celle de la métropole . (citée in Manessy, 1994 : 24). 

Savorgnan l’Humaniste

Edito du 13 novembre 2003 – Aventuriers du monde – Nathalie Jungerman.

« Du jour au lendemain, je partis seul d'Europe. Avec la seule promesse d'une centaine de mille de francs, je m'élançais encore malade mais plein d'ardeur vers l'Ogooué. » Pierre Savorgnan de Brazza. © Aventuriers du Monde, Pierre Savorgnan de Brazza
sur les marges du Congo 1875 - 1885, L'Iconoclaste, p.52.

« Pierre Savorgnan de Brazza a 23 ans quand il part au Congo avec son équipe, le médecin Noël Ballay et Alfred Marche, naturaliste du Muséum. Un premier voyage éprouvant à la recherche du grand réservoir des pluies africaines. Rêve, gloire et désenchantement pour cette mission réitérée 3 ans plus tard, non plus sur le mode de l'exploration mais bien sur celui de la conquête. D'un rêve de liberté, d'une démarche humanitaire est née la grande aventure coloniale de l'Afrique - Equatoriale. « Ce n'est pas la moindre contradiction de Brazza que d'avoir remplacé la traite par l'exploitation, les négriers par les colons » commente Jean-Christophe Ruffin à propos de « cet explorateur de légende ». Instrument de l'impérialisme européen, Brazza fait partie de ces aventuriers qui prennent conscience de la tragédie qu'ils ont engendrée... »

Cet ouvrage qui orchestre avec élégance le texte et l'image, raconte le destin de plus d'une vingtaine d'explorateurs français, d'Ernest Doudart de Lagrée et Francis Garnier aux sources du Mékong, à Louis et Gustave Gain au Turkestan russe, en passant par Jean-Baptiste Charcot dans les glaces de l'Antarctique et Victor Segalen en Chine. Des récits de voyages extraordinaires, illustrés par des lettres, des carnets, des cartes, des dessins et de magnifiques photographies, autant de précieux documents pour la plupart inédits, exhumés des Archives ou des collections privées. Sophie de Sivry, responsable des éditions de L'Iconoclaste, a mobilisé pour ce livre une équipe de travail considérable, dont dix-neuf auteurs qui prennent en charge le commentaire d'une ou de plusieurs expéditions. Aventuriers du monde, sous la direction scientifique de Pierre Fournié, responsable du fonds photographique du Quai d'Orsay, est réalisé avec le soutien de la Fondation La Poste. 

 

Savorgnan, Franc-maçon, selon « De la françafrique maçonnique à l'affairisme nord américain » -  Date: 11 June 2004 à 00:15:17 - Sujet: Sciences  

Selon Jean Cazeneuve, les rites d’initiation sont « la figuration symbolique d’un changement de personnalité ». En politique, il n’y a pas de rite d’initiation et l’appropriation de l’initiation maçonnique comme instrumentalisation des ressources humaines locales pour organiser la prébende et l’hémorragie financière était le seul subterfuge possible pour fidéliser une classe politique africaine, très friande d’appartenir – comme dans le milieu ésotérique traditionnel - à une caste de décideurs mystificateurs, craints par les populations.  

La colonisation a tellement bien fait son travail d’acculturation que les élites africaines des indépendances éprouvent une fierté inavouée à traiter d’égal à égal avec l’ancien maître. Et ces rapports s’inscrivent dans une relation perverse et sado-masochiste de dominants à dominés et vis versa ; un paradoxe bien étudié par Frantz Fanon qui traite des peaux noires aux masques blancs. Car dans leur for intérieur bon nombres d’africains sont subjugués par le développement capitaliste des cités européennes où ils ont séjourné ; dès lors ils pensent que le blanc leur est supérieur et cela flatte leur ego d’appartenir à la même classe qu’eux.. S’aveuglant davantage ils accompagnent très souvent plus qu’ils ne dirigent les mouvements de spoliation, de pillage des richesses naturelles qui abondent dans le sous-sol africain.  

Cela leur plaît de pouvoir raconter - de retour d’une mission - qu’ils ont fait une réunion à Matignon ou à l’Elysée ; même si cela n’a pas une efficacité immédiate sur le bien-être de leurs concitoyens dont ils se sont, par cooptation, arrogés le devenir.  

Selon J.P.Favennec et Philippe Copinski dans un rapport de l’Institut Français du Pétrole « les réserves africaines sont donc parmi les plus accessibles pour les compagnies…occidentales ».  

De plus en plus régulièrement, la mafia françafricaine a du composer avec le milieu affairiste anglo-saxon nord-américain. Sur toutes ses positions coloniales, la France a tenu le plus longtemps possible pour éviter de partager son gâteau néocolonial. Ce d’autant que bon nombre de régions d’Afrique Centrale ont connu l’influence espagnole, portugaise, allemande et américaine, avant même que n’apparaissent les premiers colons français.  

Le Grand-père de PHNF (1), Numbôgô Fanguinovény, qui a conduit le Marquis de Compiègne dans son voyage vers Franceville s’exprimait mieux en anglais qu’en français. Il a été évangélisé par des missionnaires de la Presbyterian Church of Philadelphia arrivés au Gabon en 1850 et installés sur la colline de Baraka à Libreville où ils ont montés une église (âgée de 154 ans aujourd’hui) en kit de bois dur ramenée de Monrovia où ils avaient contribué à « installer les nègres américains » interessés par le retour en Afrique et qui constituèrent la première classe créole dirigeante du Liberia.  

De même lorsque Savorgnan de Brazza, né en 1852 soit deux ans après l’arrivée des missionnaires américains, effectue son premier voyage en Afrique Centrale de 1875 à 1878, il rencontre dans l’Ogooué M.Nassau - célèbre missionnaire américain - qui se « désespère d’atteindre les résultats de ses efforts… où les agents de factoreries sont si puissants à entretenir la démoralisation » (2)  

En effet les factoreries oeuvrent à conquérir les territoires le plus reculés et lorsque l’Amiral Du Quillo sur la Vénus entre en rade du Gabon en juillet 1872, Compiègne et Marche sont déjà à l’intérieur des terres. Mais les factoreries dans leur très grande majorité sont anglaises. Si l’Amiral Du Quilio signe avec Nkombè « roi » des Galwas et arrière grand-père de PHNF un traité en 1873 (3), c’est pour tenter d’inverser la tendance anglo-saxonne dans la région de l’Ogooué. Voila un fait manifeste de la rivalité entre anglo-saxons et français. Cent trente ans plus tard, les Etats-Unis, érigés en gendarmes du monde, se positionnent durablement dans le Golfe de Guinée. Sauf vigilance extrême de la part des populations gabonaises, il faut envisager que le prochain président de la république Gabonaise soit un franc-maçon d’une obédience locale dépendant de la GNLF, ou un franc-maçon gabonais bien introduit auprès d’un grande obédience de l’Amérique blanche.  

(1) Pierre Henri Ngonde Fanguinovény, 1er Grand Maître du Grand Rite Equatorial. (2) Voyage au Coeur de l'Afrique Ambourou-Avaro, (3) Un Peuple Gabonais à l'Aube de la Colonisation, 1981, Paris Karthala.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans FM CELEBRES AU CONGO

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